nous devons foncer,nous attendre, nous entendre,nous étendre nous dire,nous faire, nous étreindre nous joindre Aller main dans la main, échanger,en rire, se surprendre,se confier, sourire ou pleurer suspendre le temps et oublier l'espace. Aller là où l'envie nous mène, là où nos âmes nous entraînent, là où nos esprits nous poussent, là où nos corps se joignent, le Monde, ici et maintenant, n'y suffira pas et l'éternité à peine. |
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COULEURS |
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Je ne vous dirai pas où je l'ai rencontré sait-on jamais en quels lieux? quel souvenir est vérité? Ni où,ni quand? Par un matin d'hiver,jaune comme un safran? Où un beau soir d'été,d'un bleu de campanule? Ni où,ni quand? Mais je vous pourrai dire où, où nous sommes allés......... .........la grille est toute blanche si le perron est gris, et sur les murs de briques rousses un vent léger balance un rosier rose et lourd d'odeurs; et blancs sont les pigeons sur les ardoises vertes Un peu moins vertes pourtant que le vert de l'étang où nos reflets s'unissent. Rouges les géraniums fleurissant le balcon où nous nous asseyons pour admirer le soir qui monte autour de l'orme et près de l'arrosoir vert,vert à n'y pas croire, le chat,lui est tout noir,bonsoir. |
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Et si je n'avais plus ,plus qu'une année à vivre, qu'en ferais je? Je vivrais mon amour aux odeurs du pays des tendresses. Et si je n'avais plus,plus qu'un seul mois à vivre, qu'en ferais je? Je peindrais nuit et jour des couleurs de tendresse. Et si je n'avais plus ,plus qu'une semaine à vivre, qu'en ferais je? J'écrirais à chacun pour leur confier enfin ma tendresse. Et si je n'avais plus,plus qu'un seul jour à vivre, qu'en ferais je? Levée de bon matin,j'irais sur le chemin, pour sourire à chacun par tendresse. Et si je n'avais plus,plus qu'une seule heure à vivre, qu'en ferais je? Je te rejoindrais et je t'embrasserais. Il est meilleur de partir en tendresse. |
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suite |